Corniche, mansarde et parapet.
C’est souvent le point fort de la façade, l’élément décoratif qui donne le ton, avec une note fantaisiste ou au contraire classique. C’est cependant un élément fragile et souvent difficile d’accès. Quand la beauté se fait inaccessible!
Outre la complexité et la fantaisie de ses détails, c’est par ses dimensions et son rapport avec les proportions du reste de la façade que le couronnement prend toute son importance. Une belle façade de pierre qui aurait perdu sa corniche de métal aurait aussi perdu une bonne partie de sa valeur esthétique, car les différents éléments composant une façade sont intimement reliés.
Les dangers qui menacent la survie des couronnements sont nombreux mais relativement faciles à contrer avec un bon entretien.
La corniche de bois nécessite régulièrement un grattage et une application de peinture. La corniche de tôle est relativement fragile du fait de ses nombreux joints soudés qui parfois se brisent; la pluie risque alors de s’infiltrer. Ici aussi, grattage et peinture s’imposent régulièrement. Un enduit à toiture peut facilement colmater temporairement les joints ouverts. La tôle galvanisée jouit d’une certaine protection, mais elle est altérée une fois la surface rouillée; il faut donc la protéger par une application régulière de peinture.
Quant aux parapets de brique, vous remarquerez que certains penchent du côté du toit. La raison en est que la face du parapet côté toit est recouverte de tôle, donc étanche, tandis que la face apparente en brique possède des joints qui laissent parfois infiltrer l’eau, ce qui les fait gonfler avec le gel et le dégel et fait pencher le muret. Il faut alors démonter la brique et la replacer en corrigeant les joints.
Avec les fausses mansardes, c’est un peu plus complexe, car on est en présence de plusieurs matériaux. On retrouve encore une partie basse en bois, certains éléments de tôlerie et, bien sûr, l’ardoise elle-même.